La démarche artistique de Mambo’o D27 se concentre sur la notion de liminalité et de passage, explorant les frontières et les catégories établies. Ses œuvres évoquent l’expérience de la migration, mettant en avant la précarité des conditions de vie et la construction d’identités en exil. Il remet en question les limites traditionnelles de la toile en incorporant objets et éléments de l’art digital avec l’omniprésence de QR codes.

Mambo’o D27 a notamment participé à l’exposition collective intitulée «STOP WARS» à l’atelier des artistes en exil en avril 2021 à Paris, il présente plusieurs expositions personnelles en France en 2022 dont « Enantiosémie » à la galerie Lieu 37 à Paris, puis « Métamorphose » à La Coupole à Dijon. Il participe à l’exposition « Remasks » à la Mairie de Paris Centre. En juin 2021, il présente une performance au festival «4,3,2,1 » organisé au jardin du Palais Royal, Musée du Louvre. Il y présentait un costume évoquant la perte mais aussi la résistance des métiers traditionnels. Avec sa nomination à la résidence NORA en 2020, bourse de création, à l’association des Centres culturels de rencontre (ACCR) en France, il engage un dialogue entre sa pratique et la création sur le territoire, auprès des acteurs locaux. En août 2021, il participe à la performance « Moinho De Vento » à la Bourse de commerce – Fondation Pinault à Paris. Récemment, de décembre 2022 à mai 2023, il participe à l’exposition muséale « Mères d’exil » à la Cité Miroir, Musée de la Mémoire à Liège, lieu emblématique de l’histoire de la migration et lieu de mémoire.